samedi 20 septembre 2014

Serait-ce l'heure de Léon Kengo ?

Ceux qui suivent les infos du pays de Mbuta Simon, ont sûrement remarqué le renouveau qu'à pu se racheter Léon Kengo Lubicz sur base d'un seul discours axé contre la modification de la constitution. Était-ce à ce point innocent ?
Jamais homme n'a été autant haï sous la 2ème république du "tata bo ...".
Procureur général, il osa envoyer Luambo Franco (Proche de Mobutu) à Luzumu pour chansons obscènes.
Plusieurs fois 1er ministre sous Mobutu, il prit autant de mesures impopulaires qui lui valurent le surnom de l'homme de la rigueur. Dans le mauvais sens.
Durant la CNS, il devint "la 3ème voie" alors que l'on attendait le retour de Tatu Etienne. A l'époque, il s'était déjà autoproclamé opposant au pouvoir comme il est aujourd'hui. Une technique qui a déjà fait ses preuves.
En 1997, il osa détaler de Kisangani alors qu'il promit que celle-ci ne tombera jamais. Début de l'exil comme la majorité de ses compères mobutistes.
L'homme fut canardé des cailloux lorsqu'il osa une tentative avortée de retour à Kin-Malebo. Action que d'aucuns n'hésitèrent pas à attribuer à un membre du 1+4 de sinistre mémoire. Mais ce ne fut que partie remise.
Une fois son retour enfin réalisé, il osa verser quelques dollars à la banque nationale pour solde d'impôts, geste que les autres dinosaures n'imitèrent pas.
Il osa se présenter au Sénat alors que le pouvoir y présentait son poulain She Okitundu qu'il battit à plate couture.
En 2011, il osa une candidature présidentielle qui avait plutôt l'air d'une opération d'éparpillement des voix grandeur nature. Avec une conférence à Bruxelles avec le Tatu national à la clé. Je n'ai jamais compris pourquoi celui-ci y participa d'ailleurs. Il fallait l'oser et il l'osa.
En regardant vers 2016, je retrouve les mêmes pions : Joseph Kabila, Etienne Tshisekedi, Léon Kengo et Vital Kamerhe. Mais dans des positions pas très claires et disparates. Aujourd'hui, en cas de vacance de pouvoir, c'est Léon Kengo qui sera le président du pays de Simon Kimbangu. Eh oui !
J'ai appris que le dauphin Léon a été reçu par le titulaire Jo Kabila il y a quelques jours. J'ai tendu mes oreilles pour fouiner sans rien entendre. J'ai donc imaginé ce qui suit (Cela n'engage bien entendu que mon imagination!!)
Si l'un de ces scénarii se réalise, rappelez-vous que « likambo nalobaki lobi, monoko na ngai nganga ... ». Traduction : J'aurai parlé comme un devin.
*Scénario 01 : un peu à la Poutine, mais en version améliorée.
Kengo est nommé 1er ministre du gouvernement de cohésion nationale et crie pendant 2 ans qu'on ne modifiera pas la constitution. Elle ne le sera pas.
En 2016, Kengo est élu président de la RDC par la population parce qu'il a protégé l'article 220 contre toute modification kabiliste.
Kabila, qui sera sénateur en tant qu'ancien président, est élu président du Sénat par le MPR (En accord avec l'UDI et le MP sans le R) parce qu'il les a laissé tranquille depuis qu'il est là; (Mwana malamu, il n'est pas comme celui qui est à la Haye !)
Ensuite, Kamerhe est élu président de l'Assemblée Nationale par l'UDPS rénovée et consorts pour l'image d'opposant qu'il s'est donné (A force de longues, très longues explications et beaucoup des dates à l'appui !) Appuyé en coulisse par le MP sans le R. N'oublions pas qu'il reste le père du PPRD quoi qu'en dise ceux qui en mange aujourd'hui.
Dans cette version, Kabila est le numéro 2 du pays donc virtuel président en cas de bobo de l'autre ou de limite d'âge atteinte. Jeunesse et loi aidant, il pourra revenir (Comme Poutine) par la grande porte. 
Pas de modification de la constitution donc au cas où ...
*Scénario 02
Matata Ponyo est nommé 1er ministre du gouvernement de cohésion nationale.
En 2016, le Tatu national est élu président de la RDC pour calmer la population et une transition apaisée. Tout le monde se retire pour être sûr qu'il passera. Tout en sachant qu'il est de la génération de Gizenga. Voyez-vous ce que je veux dire ?
Kengo, qui se fera élire député à Libenge pour le besoin de la cause, est élu président de l'Assemblée par la magie de la majorité avec Kamerhe comme vice-président au cas où...
A vous de trouvez où sera JOKA en tant qu'ancien président ... et au cas où ... Pas de modification de la constitution donc au cas où ...
*Scénario 03
Matata Ponyo est nommé 1er ministre du gouvernement de cohésion nationale.
Mais le peuple, qui y en a marre, se soulève et chasse tout ce beau monde. Opposition, majorité et les descendances y comprises. Et après ? Je vous laisse deviner ...
Volontairement, je m 'arrête là. Vous pouvez m'envoyer vos suspicions qui seront aussi publiées. Promis. Monoko na biso nganga ...
@+ sur http://www.rd-congo.info/ dit le fouineur de la RDC